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22 mai : actions nationales réussies pour la Fep-CFDT en faveur des catégories 3

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L’ensemble du réseau est mobilisé plus que jamais pour dénoncer la situation inadmissible des catégories 3 : Dans l’enseignement agricole privé les enseignants ne sont pas traités par le ministère comme leurs collègues du public. Ils ont pourtant les mêmes diplômes, les mêmes concours, ils enseignent les mêmes disciplines et obéissent aux mêmes obligations en terme de référentiels de diplôme, de surveillance et de création de sujet et correction des examens.

Ce qui nous révolte c’est qu’un grand nombre d’entre nous (1500 enseignants en 2018) est dans une situation inadmissible : ce sont les enseignants recrutés au départ sans concours (car il n’y en a pas assez !) qui sont littéralement oubliés ensuite : recrutés à Bac+5 ils perçoivent juste le SMIC et ensuite très peu de possibilités leur sont offertes pour évoluer (20 places de concours sur les 1500 profs en 2018, et 2 places en promotion interne). Au niveau pédagogique, ils sont inspectés comme leurs collègues, mais n’ont pas de formation à l’entrée du métier !

Au delà de la discrimination d’un grand nombre de collègues au niveau de leur rémunération comme de leur considération professionnelle, cette situation atteint aussi la qualité de l’enseignement dans les lycées agricoles privés.

Au niveau national les actions se sont multipliées pendant la semaine du 22 mai, et en Franche Comté chaque lycée a fait signer une pétition et Gray, Besançon et Pontarlier ont organisé une réunion d’information (voir les belles photos ci dessous !)

Nous continuons à dénoncer la situation comme aujourd’hui mardi 18 juin lors de la séance du CREA (Comité Régional de l’Enseignement Agricole) à Quetigny. Nous l’avons fait également lors de nos réunions au CCM (Comité Consultatif Ministériel) et lors de notre récent entretien avec le conseiller du ministre (voir aussi ci dessous comme on est beaux !).

 

Nous gardons donc l’espoir, la force et le sourire même si le contexte est bien morose !

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